La bourse :
La bourse d’échanges de valeurs est un système économique qui donne un prix à une multitude de produits en fonction de l’offre et de demande :
Permettant d’un coté : aux entreprises et aux pays de se financer afin de développer des projets, de lever des fonds, que cela soit pour leur fonctionnement ou leur expansion.
Permettant d’un autre coté : aux particuliers, aux fonds d’investissement ou aux fonds de retraite, de placer de l’argent contre une rémunération en dividende et/ou contre une évolution de la somme investit en fonction de l’évolution des bénéfices de l’entreprise.
L’investissement en bourse pour un particulier, est un placement risqué. On ne fait pas fortune en investissant en bourse, on diversifie juste son patrimoine en visant un rendement net un peu supérieur à l’inflation.
Les marchés financiers :
On appelle marchés financiers l’ensemble du système économique côté, ainsi que les intervenants qui pèsent sur l’évolution des prix.
De nos jours, quasiment tout à un prix qui évolue en fonctionne de l’offre et de la demande, côté dans un carnet d’ordres où se rencontrent les acheteurs et les vendeurs.
On retrouve dans cet ensemble aussi bien des actions d’entreprises, que des dettes d’Etats, les matières premières comme le pétrole, le gaz mais aussi le CO2, des matières premières agricoles comme le blé, le maïs mais aussi la viande de bœuf, le lait ou les œufs, les parités des monnaies qui circulent dans le monde comme l’Euro par rapport au dollar ou le Yen par rapport à l’Euro, puis aussi l’Or, l’Argent, le Cuivre …
Tout cela fait partie des marchés financiers et tout cela évolue dans un même marchés, il y a donc des corrélations ou des divergences entre la hausse du prix du pétrole, du dollar, des actions, des dettes d’Etats, jusqu’au prix du maïs.
Les produits dérivés ou la finance dématérialisée à l’extrême :
Vous allez me dire : Si j’achète du pétrole ou du blé, où vais-je le mettre ?
La mondialisation, la titrisation et les produits dérivés sont passés par là, plus besoin de réellement acheter ces produits, on achète des produits dérivés de ces produits réels, appelé « option d’achat ».
Ce sont des produits financiers spéculatifs qui, normalement, servaient aux banques et aux entreprises pour réserver des produits réels à un prix fixe. Par exemple, une raffinerie pouvaient pré commander 10 000 litres de pétrole au prix de 100$ et cela lui coûtait seulement 3000 dollars. Une fois arrivé à la date de clôture du produit, l’entreprise payais 100$ fois 10 000 litres, soit 1 millions de $ pour recevoir le pétrole.
Les traders utilisent maintenant ces produits financiers sans jamais acheter et recevoir réellement le produit concret, juste pour se servir de l’effet de levier, car avec 3000$ on peut « acheter » 1 millions de $ de pétrole.
Les différentes implications entre produits :
La grande partie des matières premières ; métaux, énergie et agricoles, sont libellés en dollar, donc leurs cours sont très dépendant de la parité euro/dollar.
Quand le dollar perd de la valeur par rapport à l’euro, c’est la parité euro/dollar qui monte, l’euro devient plus fort.
Dans ce cas, le prix des matières premières a tendance à monter en dollar, car le dollar à une valeur qui baisse. Il faut plus de dollar pour acheter 1 Tonne de Maïs quand le dollar baisse par rapport à l’euro.
Quand un pays émet toujours plus de monnaie pour faire face à une crise, sa monnaie perd de la valeur et les matières premières voie leur prix augmenté dans cette monnaie. Mais quand c’est le pays qui émet la monnaie avec laquelle les matières premières sont cotées et qu’il fabrique toujours plus de monnaie, l’effet de hausse est amplifié.
Tant que les États-Unis créeront beaucoup de monnaie pour faire face à la crise et tant que le dollar sera la monnaie internationale de référence, les matières premières continueront à monter et à être surévalué, même dans les autres monnaies comme l’Euro.